L'UNFF collabore avec la DGGN

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Maison de Confiance et de Protection des Familles

Collaborer avec la Gendarmerie pour un meilleur accompagnement des victimes et familles de victimes.

Jeudi 11 février, 3 ème et dernier jour de formation pour les 53 Chefs et Cheffes des Maison de Confiance et de Protection de la Famille, au sein de la DGGN.

Ces 53 MCPF (Maisons de confiance et de Protection de la Famille) réparties sur l’ensemble du territoire national et ultra-marin ont vu le jour après le Grenelle des violences faites aux femmes et constituent le point d’entrée unique au niveau du département en matière de Violences Intra Familiales et assurent ainsi un rôle de coordination des réseaux au service des victimes.

L’UNFF, forte de sa connaissance du terrain, intervient ce jour afin de faire partager l’expérience des familles de féminicide aux gendarmes du terrain, chargés d’accueillir les femmes et familles, victimes de violences conjugales.

D’emblée, nous rappelons l’histoire de l’UNFF, depuis sa création en octobre 2019, et développons l’objectif de notre association, à savoir, améliorer l’Humain et le Droit autour des victimes de violences conjugales, notamment des familles de féminicide, afin que notre expérience serve à tous et afin d’entourer au mieux ces victimes collatérales, si souvent abandonnées.

L’ADN même de notre association est l’empathie que nous portons à ces familles, c’est également notre raison d’exister.
Devant un auditoire captivé, tout acquis à notre cause, nous concluons notre présentation en lisant les messages que vous nous aviez adressés.

Vos mots ont été repris intégralement.

Vos mots ont permis de mettre en exergue la douleur des victimes avant le drame, les circonstances désastreuses dans lesquelles se sont déroulées les interventions de gendarmerie ainsi que les erreurs de communication, voire le silence assourdissant ayant suivi le meurtre.

A la suite de notre présentation, le silence est total.

Ce sont vos mots.

Ce sont vos maux.

Nous invitons le public à réagir.

L’auditoire est en mode « pause », il a besoin d’intégrer, de digérer ces informations avant de réagir.

Les réactions ont dans un premier temps, pris la forme d’excuses, puis les gendarmes présents ont souligné le courage de nos familles face à de tels comportements.

Enfin, pour une prise de conscience de la réalité du terrain, il est apparu importants que vos témoignages puissent figurer dans la formation des équipes de terrain et que nous puissions nous rendre dans les différentes maisons de France… notamment dans les départements 35, 38, 56, 69, 78, 91, 42 afin de partager vos histoires et nos expériences.

Pour éviter de tels errements, Ii existe déjà dans certains départements des initiatives pour développer des protocoles d’accueil, d’informations et de suivi des familles de féminicide. C’est le cas dans les Yvelines et l’UNFF a été invité à participer à son développement.

Chacun est ressorti différent de cette intervention, différent car ému, révolté, indigné. Notre auditoire a salué notre travail et notre courage, notamment le colonel qui dirige l’équipe Prévention, le Général doyen en charge de la section scientifique ainsi que la colonelle en charge de la Communication, Porte-Parole de la Gendarmerie Nationale.

Ces moments forts ont été immortalisés par une photographe. Nous ne manquerons pas de vous transmettre les images.

C’est ensemble que nous ferons évoluer les mentalités et le droit .

Notre différence

Une association impliquée

Les membres de notre bureau sont eux-mêmes familles et proches de victimes :

  • Nous guérissons ensemble
  • Nous avons navigué dans la complexité administrative
  • Nous avons l’énergie d’œuvrer pour le ‘plus jamais’,
    en mémoire de nos proches

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